Composé de deux îles, l’archipel de Petite terre est une réserve naturelle qui se démarque par une abondance d’iguanes et de bernard l’ermite. S’y trouve également le phare de Terre de Bas, le plus vieux de Guadeloupe.
Séance de snorkeling, barbecue sur la plage à l’ombre de cocotiers, visite du phare et voyage en catamaran surveillé de près par les dauphins. Je vous emmène visiter Petite terre, une réserve naturelle en grande partie préservée de l’intervention de l’homme.
Découvert par Christophe Colomb dès 1493, cet archipel était originellement peuplé des tribus indiennes de chasseurs-pécheurs Arawaks et Caraïbes, comme le révèlent les poteries et pierres taillées retrouvées sur les îles. Il faudra ensuite attendre le 18ième siècle pour que les européens colonisent Petite terre et y développent l’agriculture.
En vous baladant, vous pourrez d’ailleurs découvrir des murs de pierres qui servaient à délimiter les parcelles de terres cultivées, montrant ainsi combien l’agriculture de l’époque était organisée.
En 1840, en raison du développement du commerce maritime et de la pêche, le premier phare Guadeloupéen a été construit sur l’archipel. Appelé « phare du bout du monde » par les locaux, il mesure 23 mètres de haut et se dresse à 35 mètres au dessus du niveau de la mer. Aujourd’hui, l’édifice n’est plus utilisé pour sécuriser le passage des bateaux longeant Petite terre mais comme musée de la faune et de la flore. Vous aurez donc l’occasion d’y voir les nombreuses merveilles naturelles dont regorgent ces îles.
L’île des iguanes, véritable réserve naturelle
Petite terre n’abrite pas moins de 10 000 iguanes antillais, soit le tiers de la population mondiale de cette espèce. Vous aurez donc de grandes chances d’y observer ces animaux, entièrement végétarien, parfaitement inoffensif et pouvant atteindre jusqu’à 1m60 de long.
L’autre animal caractéristique de l’archipel est le bernard l’ermite. Véritable emblème des îles de Petite terre, ce crustacé que l’on appelle le « Souda » en créole, se cache dans les coquilles de burgos. Il n’est d’ailleurs pas rare d’en apercevoir par grappes de dix dans les lieux les plus humides de l’île.
En vous promenant, bien souvent soleil sur le visage et vent dans les cheveux, vous pourrez également admirer de nombreux lézards, poissons, tortues, raies, dauphins, oursins, crustacés, langoustes, oiseaux migrateurs, autres bois de gaïac –autrefois utilisés pour fabriquer des boules de billards - et plantes agaves. En effet, depuis 1998, Petite terre est devenue une réserve naturelle et marine.
Terre de haut, la plus petite île de l’archipel, est d’ailleurs formellement interdite au public et exclusivement réservée aux groupes de scientifiques ainsi qu’aux gardiens de la réserve. En raison de son statut de réserve naturelle, la fréquentation quotidienne de l’archipel est par ailleurs limitée. Je détiens néanmoins les accréditations et vous propose de joindre les îles de Petite terre à bord d’un sublime en catamaran. La durée du voyage est de 1h30 (30 minutes pour ceux qui optent pour le Speed Boat) et nous vous fournissons masque et tuba pour la session de snorkeling.
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